Actualités ESG
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Une expérience transformatrice
2025/06/17 109

Je suis nestor mabika kabamba ,directeur assistant a la pyrometallurgie de commus sas ici a kolwezi. Il y a de cela 8 ans que je suis dans le projet zijin. J’ai commencer comme fondeur, puis inspecteur chef d’equipe et puis chef d’atelier adjoint, chef d’atelier et aujourd’hui suis directeur ssistant ala fonderie.cette annee commus m’a offert l’occasion d’aller en chine pour decouvrir la chine, l’explorer et puis etre former dans le domaine de la metallurgie en particulier en connaissant le four a flash, a convertisseur et a anode et j’ai meme etait a l’electrolyse ou rafinage.

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une expérience qui a transformé ma manière de voir le monde : ma récente visite en Chine, et plus particulièrement dans la province du Fujian. Un voyage où chaque lieu – Xiamen, l’Université de Huaqiao, les Tulou, Shanghang et même la mine Zijin Copper – m’a offert une clé pour comprendre l’harmonie entre tradition et modernité, entre l’humain et la nature, entre le progrès et la mémoire.

1. Xiamen : L’élégance d’une ville en symbiose

À Xiamen, surnommée « la perle de la mer de Chine méridionale », j’ai découvert une ville où les gratte-ciel de verre côtoient les jardins millénaires. Sur le campus de l’Université de Xiamen, classé parmi les plus beaux du pays, des étudiants en robotique débattent sous les banians centenaires, tandis que le lac Furong reflète à la fois les pagodes anciennes et les laboratoires high-tech. Ici, la modernité ne supplante pas le passé : elle danse avec lui.

2. Huaqiao : L’université où le monde se rencontre

À l’Université de Huaqiao, j’ai assisté à une course de bateaux-dragons animée par des étudiants venus de Malaisie, de Hong Kong et d’Afrique. « Ramer ensemble, c’est apprendre à écouter le rythme des autres », m’a confié Deng Huien, étudiante en ingénierie. Cette institution, qui forme des ambassadeurs de la culture chinoise tout en accueillant le monde, symbolise une Chine ouverte, curieuse, et profondément humaine.

3. Les Tulou : Forteresses de terre, berceaux d’humanité

En m’enfonçant dans les montagnes du Fujian, j’ai découvert les Tulou, ces maisons-forteresses circulaires des Hakka. Dans le village de Hongkeng, j’ai partagé un thé avec une famille vivant sous le même toit depuis dix générations. « Nos murs de terre résistent aux typhons parce qu’ils sont tissés de patience collective », m’a expliqué un artisan, sculptant un motif ancestral dans le bois. Ces édifices, classés à l’UNESCO, sont bien plus que de l’architecture : une philosophie de vie.

4. Shanghang : Lotus, longévité et leçons de la terre

À Shanghang, dans le village de Gutian, des champs de lotus s’étendent à perte de vue. Le professeur Qiu Zhongpan y enseigne l’agroécologie à des étudiants internationaux : « Ces fleurs purifient l’eau et nourrissent les villageois. La nature, quand on l’écoute, offre des solutions. » Plus loin, j’ai rencontré Li Grandma, 102 ans, dont les mains ridées racontaient un siècle de labeur. «Notre secret ? Travailler avec la terre, pas contre elle », a-t-elle murmuré.

5. Zijin Copper Mining : Quand l’industrie écrit un nouveau chapitre

Mais c’est à Zijin Copper Mining, géant minier dont le nom signifie « or pourpre », que j’ai découvert une face méconnue de la Chine. Loin des clichés de l’industrie prédatrice, j’ai vu des ingénieurs utiliser des drones et l’IA pour réduire l’impact écologique. Dans la mine de Zijinshan, la plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Asie, des systèmes de recyclage d’eau permettent d’économiser 20 millions de tonnes par an. « Extraire ne signifie pas piller », m’a expliqué le directeur Wang Jianhua. « Pour nous, Confucius et la technologie sont complices : l’un nous rappelle nos devoirs, l’autre nous donne les moyens de les honorer. »

Le fil rouge : Un équilibre fragile, une lumière commune

Ces lieux, si divers, m’ont appris que la Chine ne choisit pas entre ses racines et son avenir – elle les entrelace. À Huaqiao, des codeurs étudient les Classiques chinois ; dans les Tulou, le Wi-Fi coexiste avec les lanternes en papier ; à Zijin, des algorithmes optimisent des pratiques millénaires de gestion des ressources.

Conclusion : La lanterne et le minerai

Cette Chine-là, celle des lotus de Shanghang, des forteresses de terre et des mines high-tech, m’a éclairée non pas en offrant des réponses, mais en posant des questions. Comment concilier progrès et patrimoine ? Comment extraire sans appauvrir, construire sans détruire ?

Comme le dit un proverbe hakka gravé sur un mur des Tulou :

« Une pierre seule ne fait pas un mur,
mais des pierres unies bâtissent des palais. »

Puissions-nous, où que nous soyons, apprendre de cette sagesse. Car le véritable « or pourpre » n’est pas sous terre : il est dans notre capacité à allier audace et humilité, à écrire l’avenir sans déchirer le livre du passé.

Je tiens beaucoup a dire merci a COMMUS ,SON DIRECTEUR GENERAL, DIRECTION DE RESSOURCES HUMAINES et A MON CHEF DIRECT MR SU FENGLAI de m’avoir permis de profiter de ce temps pour decouvrir la vrai chine contrairement à ce que nous raconte les occidentaux sur la chine et les chinois.


Auteur:NESTOR MABIKA KABAMBA